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vendredi 26 novembre 2010

karate ......defence: shaolin de mort

Ce classique de la Shaw Brothers est une oeuvre parfaitement maîtrisée, surfant entre philosophie zen et intenses combats de kung-fu. Du grand cinéma populaire.

L’argument : Décidé à combattre les Mandchous et à venger sa famille assassinée, Liu intègre le temple de Shaolin afin d’y être formé aux arts martiaux. Mais les moines Shaolin ne lui font pas de cadeau...

(JPEG) Notre avis : Dans les années 70, la firme Shaw Brothers jouit d’une réputation internationale considérable dans le domaine du film d’arts martiaux. Profitant de la vogue initiée par Bruce Lee, les frères Shaw continuent leur exploration de l’histoire chinoise à travers de nombreux wu xia pian, films de sabre qui utilisent de nombreuses techniques du kung-fu. Grâce aux triomphes de la saga de L’hirondelle d’or (1966) ou encore du sabreur manchot (dont le formidable Rage du tigre), la firme continue à produire durant toute la décennie des spectacles magnifiques dotés de budgets conséquents, de décors somptueux, d’images époustouflantes et d’athlètes dont les performances sont stupéfiantes.
Réalisé par l’acteur et chorégraphe Liu Chia-Liang, La 36ème chambre de Shaolin (1978) renouvelle avec talent la formule miracle des Shaw brothers : prenant comme prétexte un fait historique, les scénaristes envoient un novice dans le fameux temple de Shaolin où des moines vont lui enseigner l’art du kung-fu durant cinq longues années. Doté d’une structure ternaire symétrique, le film s’ouvre sur une première demi-heure qui plante la toile de fond historique. Dès le début, le réalisateur nous prend à la gorge avec une série de combats épiques qui voient la défaite d’étudiants rebelles au pouvoir Mandchoue. Puis, il nous convie à suivre durant une heure admirable la formation physique et intellectuelle du jeune novice. Les différentes chambres par lesquelles doit passer l’élève apportent toutes un éclairage différent, mais fondamental, sur cet art qu’est le kung-fu, discipline alliant habilement effort sportif et philosophie. Grâce à l’implication du magnifique Gordon Liu (aperçu dernièrement dans Kill Bill de Tarantino), chaque épreuve implique émotionnellement le spectateur. Enfin, la dernière demi-heure est constituée par le retour du héros dans le monde troublé des hommes et par son implacable vengeance. Structure classique certes, mais à l’efficacité imparable ! Magnifiés par une réalisation dynamique et puissante, les combats sont d’une beauté et d’une intensité rares, faisant de cette 36ème chambre un must du genre. Le succès du métrage permit d’ailleurs la mise en chantier de deux suites un peu plus inégales intitulées Retour à la 36ème chambre (1980) et Les disciples de la 36ème chambre (1985).shaolin .

(JPEG)

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